essai de Mohammed Bougafer
Aujourd’hui, la religion en France est un grand sujet dans la culture contemporaine. Durkheim écrit : « c’est un système de faits donnés ; en un mot, c’est une
réalité. Comment pourraiton nier une réalité ? »
Par son étonnante persistance, qui tient à la fois de sa capacité à résister aux changements et de sa faculté à se transformer, le fait religieux apparaît comme « la
chose commune de l’humanité ».
La conception du bien commun considère l’Homme en tant qu’Homme, avant de le voir comme catholique, protestant, musulman, juif ou agnostique. L’Homme a des droits qui
méritent d’être respectés au-delà même de ses choix religieux. De même, nul ne peut se prévaloir de son appartenance religieuse pour s’affranchir des règles communes.
L’État et les religions ont toujours su trouver une forme d’équilibre dans leur relation et leur organisation, mais face à la visibilité et la demande de
reconnaissance des citoyens de confession musulmane, ils n’ont pas su leur donner leur place ce qui a perturbé cet équilibre.
Enseignant les mathématiques depuis plus de 20 ans au sein de différents établissements du Drouais, Mohamed Bougafer est acteur de la lutte contre les injustices et
les discriminations et pour l’accès à une éducation saine et équilibrée. Il anime depuis longtemps plusieurs structures associatives citoyennes à destination des
jeunes générations dans le cadre de l’éducation populaire.
ISBN : 978-2-84668-445-3 - Format 14 x 22,5 cm - 214 pages - 17 €