Ouvrage collectif sous la direction de Philippe Luez, conservateur du musée national de Port-Royal des Champs

Par un arrêt du Conseil d’État du 22 janvier 1710, le roi Louis XIV ordonnait la démolition du monastère de Port-Royal des Champs, dont il avait fait disperser les dernières religieuses le 29 octobre 1709.

Bien que détruite entre 1710 et 1713, l’abbaye de Port-Royal des Champs a gardé une existence matérielle grâce aux gravures exécutées par Madeleine Horthemels (1686-1767). Dans l’historiographie de Port-Royal, cette artiste demeure une inconnue-célèbre, comme beaucoup d’autres dans le panthéon janséniste. La suite qu’elle grava vers 1711, à l’âge de vingt-cinq ans, est familière pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du monastère ou du jansénisme. Mais combien a-t-elle exécuté de planches ? Quand les a-t-elle gravées ? Que voulait-elle réellement montrer à ses contemporains et pourquoi cette modeste suite connut-elle un tel succès au long du XVIIIe siècle ?

Cet ouvrage s’inscrit dans l’exposition "Port-Royal ou l’abbaye de papier" organisée par le musée national de Port-Royal des Champs du 15 septembre 2011 au 15 août 2012.

ISBN : 978-2-84668-319-7 - Format 21 x 28 - 144 pages - 29 €

Le site de Port-Royal des Champs

Roman de Jean-Pierre PIGALLE

 Après le succès de son premier livre À cheval avec Henri IV Jean-Pierre Pigalle nous transporte au Moyen-Âge. Pigallou devient Pigallet. Jean Pigallet du Mesnil, saltimbanque, apothicaire, nous emmène dans le monde fascinant du XIIe siècle, pendant le confl it qui oppose le roi de France et le Plantagenêt, Richard Coeur de Lion, roi d’Angleterre et duc de Normandie. En mission permanente avec les deux fi lleules de Philippe Auguste, il assurera des spectacles féeriques de villages en villages à la grande joie des badauds. Brillant protecteur, il grimpera les échelons auprès de Clémence, comtesse de Chanceaux. La guerre, la gloire, la vie, l’amour pour sa dame blanche vous feront découvrir les seigneurs et les chevaliers de cette époque et vous feront revivre les châteaux disparus comme la Robertière. Ses pas vous guideront avec Robert de Dreux à la fête du pain d’épice à Louye, à la Saint-Denis, à l’entrevue de Nonancourt, la troisième croisade, la foire Saint-Mathieu d’Houdan, le mardi gras à Anet, le centenaire de l’église de Fermaincourt. Évoquant au passage diff érentes aff aires pathétiques : aux Nonnains, Montreuil, Évreux, Conches, Ivry, Mantes et le fameux siège des Andelys, Chanceaux en Touraine cher à Gonzage Saint-Bris et l’apothéose avec Bouvines. Le Mesnil puis Ézy deviendront ses attaches avant qu’il ne devienne Jean Pigallet du Mesnil, seigneur de Breuil-du-Pont. Suivez à nouveau le fi l de l’histoire dans nos régions ou la Blaise, L’Avre, L’Eure et la Seine s’écoulent tranquillement.

ISBN : 978-2-84668-331-9  - Format 140 x 225 - 330 pages - Prix 19,50 €

Port-Royal des Champs – Magny-les-Hameaux

Collectif sous la direction de Philippe Luez

Le 22 janvier 1710, le roi Louis XIV ordonnait la démolition des bâtiments de l’ancienne abbaye de Port-Royal des Champs. Deux ans plus tard, l’abbatiale était entièrement rasée, et les cimetières transférés vers les paroisses de Saint-Lambert et Magny-l’Essart. Pourtant, un ensemble de pierres tombales provenant de l’ancienne « nécropole janséniste » – peut-être le tiers – a été transféré à l’église Saint-Germain-de Paris de Magny au cours du XVIIIe siècle, et a été préservé au cours de deux campagnes de restauration successives, de 1862 à 1869 d’abord, de 2000 à 2009 ensuite. Cet ensemble unique en France a été étudié par Roseline Bussière, conservatrice à l’Inventaire régional du Patrimoine, Cécile Garguelle, conservatrice déléguée des Antiquités et objets d’art des Yvelines et Philippe Luez, directeur du musée national de Port-Royal des Champs, et est publié pour la première fois dans son intégralité.

ISBN : 978-2-84668-241-1 - Format 15,5 x 24 cm - 240 pages - nombreuses planches couleurs - 24 €

Roman historique de Jean-Pierre PIGALLE

Quel rythme et quel étourdissement ! Dans son premier roman, Jean-Pierre Pigalle nous invite à partager les aventures de Pigallou, fidèle et courageux soldat blessé lors de la bataille d’Arques au service du Béarnais. Nombre de combats et d’intrigues dans lesquels notre héros est entraîné se déroulent en effet dans notre région. Avec lui, toujours accompagné de sa jument Belle, nous vivons le premier siège de Dreux, la ville ligueuse, au printemps 1590 jusqu’à sa levée le 12 mars par Henri de Navarre. Le futur roi souhaite en découdre avec le duc de Mayenne qui s’approche mais ne veut pas lui laisser le choix du terrain. Henri feint alors de battre en retraite vers la Normandie et choisit de disposer ses troupes dans la plaine de Saint-André pour faire face à Mayenne qu’il bat à plate couture le 14 mars 1590 près d’Ivry. Le lecteur réalise très vite que, derrière cette connaissance de terrain parfaite de Pigallou, se manifeste l’attachement fort qui unit l’auteur à sa région, aux hommes et femmes qu’il y a rencontrés et qui sont entrés par effraction dans la fiction romanesque qu’il nous propose. Pour le plus grand plaisir du lecteur, il a su éviter l’aridité d’un récit purement historique en y mêlant les aventures romancées du capitaine Pigallou et baron du Mesnil et de sa bonne amie Alison de la Touche, baronne de La Louvière.

ISBN : 978-2-84668-174-2 - Prix : 19,50 euros - Format 140 x 225 - 334 pages

1943-1945

Etude de Pierre Le Brun

Cet ouvrage aborde un épisode peu glorieux de la période 1940-1945, à savoir le placement d’office d'enfants à Megève entre 1943 et 1945. Il s’agissait, pour le gouvernement de Vichy, de contrer le projet des autorités italiennes d’y egrouper des communautés juives. On créa alors une entité administrative au titre ambigu de « Centres Scolaires Médicaux de Megève ». La destination de ces centres n’ayant pas été clairement définie, la catégorie d’enfants concernée n’était pas précisée. S’agissait-il de colonies de vacances ? De centres scolaires ? De centres médicaux destinés aux enfants déficients ou atteints d’affections particulières ? De centres éducatifs pour cas sociaux ? Chaque préfecture interpréta la circulaire ministérielle selon ce qui l’arrangeait. Les familles, alléchées par la promesse de belles vacances pour leurs enfants, les inscrirent de bon gré à ces séjours qui ne devaient durer que le temps d’un été, sans soupçonner qu’elles en abandonnaient la tutelle à l’État « protecteur » et qu’elles ne les reverraient pas avant plusieurs années.

Le 13 mai 1943, 1 800 enfants venus de tous les horizons, débarquent à Megève et s’installent dans les hôtels et palaces. Les conditions de vie sont difficiles : non seulement cette opération est menée dans la plus complète improvisation, mais de nombreuses personnes détournent les provisions et les envois destinés aux enfants. Ils assisteront, en juin 1944, aux batailles de la Libération. Ce qui ne signifiera pas toujours un retour vers les familles : de nombreux enfants seront envoyés en Suisse pour se refaire une santé et ne reviendront en France que fin 1945… De drôles de vacances !

Pierre Le Brun, né en 1932, fut un enfant placé sous le régime de Vichy avant de choisir la profession d’ éducateur.

ISBN : 978-2-84668-405-7 - Format 140 x 225 mm - 294 pages - 20 €